privation de nos libertés de mouvement et contact, quid de nos libertés de citoyens ?
Au fond de mon cœur et dans les yeux de mes enfants, la rage, la colère, la frustration tapies me suggèrent l’intuition que l’épidémie de covid19 propage un autre virus : celui de la peur, avec son effet secondaire non désirable l’autoritarisme.
Pour rendre supportable cette peur nous sommes diverti par des écrans qui nous séparent, minute après minute, un peu plus de notre être du monde, du vivant. Un entertainment permanent, esthétisé, lénifiant de nos cerveaux rendus disponibles voir serviles, même ceux des enfants, pour entretenir quelle vision du monde ? pour quelle vie ?
Tout ce temps disponible, n’y a t’il pas urgence à le remplir de débats citoyens ? l’état démocratique n’a t-il pas pour première urgence la performance de la cohésion sociale? les hauts fonctionnaires ne devraient ils pas se concentrer sur une stratégie de moyens originales (ie non recopiée sur la stratégie de guerre économique néo libérale des USA, ni sur la stratégie de production concentrationnaire du PCC)
N’y a t’il pas une urgence à faire vivre notre démocratie, à remplir notre devoir citoyen de liberté, égalité, fraternité ? Les outils numériques dans l’esprit de leur création, n’ont ils pas pour vocation l’élaboration de projets collectifs ? Le projet collaboratif et participatif d’un peuple baigné de lumières humanistes, un peuple vieux d’avoir vécu et participé aux horreurs passées. L’urgence d’une émotion passion si européenne : “je t’aime, moi non plus”, pour partir sur un nouveau rationnel de résilience (cf les scientifiques du GIEC ou du shift project), un regain culturel.
Au delà de mes intuitions, 2 questions directes :
1. est ce qu’une plateforme de démocratie participative pour élaborer la vision de l’après crise est en place ?
2. savez vous ce que dit/fait Nicolas Hulot ?
Merci beaucoup de votre attention, lavez vous les mains mais pas le cerveau