la mère et ta terre
“ Por el suelo hay una compadrita
Que ya nadie se para a mirar
Por el suelo hay una mamacita
Que se muere de no respetar
Patchamama te veo tan triste
Patchamama me pongo a llorar
Esperando la última ola
Cuídate no te vayas a mojar
Escuchando la última rola
Mamacita te invito a bailar”
danser le long sur la cime des collines, danser dans le lourd fracas des vagues, danser sous la frondaison des arbres, danser par et pour notre planète mère chérie …
danser, danser, danser, danser … pour emporter dans son mouvement tous ses enfants, tous les vivants. Danser, danser, danser, danser … parce qu’aujourd’hui nous sommes tous des mères, parce qu’aujourd’hui nos enfants veulent danser encore et encore …
Sensibles et battantes, nous sommes tous des mères. Je nous ai vues désemparées, nos enfants dans creux des bras, tourmentées par à nos questionnements : comment être un parent pour l’avenir ? Je nous ai vues parfois emportées par nos émotions, traitées d’hystériques … alors que l’on cherchait à reposer le cadre d’une réalité vivable pour eux … pour nous …
Fête des mères et élections … le 26 Mai 2019, après le 7 Mai 2017, et après le 5 Mai 2002 … il serait peut être temps de rentrer en réflexion pour cesser de se perdre dans le symbole de l’identité. Qui suis-je ? Comment j’existe ? Dans quel monde je suis ? Quelle conscience pour quelle science ? Dépasser le miroir de nos peurs, et affronter notre intime conscience, qui permet à chacun de percevoir le caractère universel de l’humain. Enfin mettre de l’intelligence, de la complexité, de la profondeur dans les raisonnements, pour que cesse, Enfin, cette spirale du vide, de l’aveuglement, qui empêche de prendre le risque d’un avenir sur et avec la terre. Soyez pragmatiques ! peu importent les chapelles et autres croyances en des mains invisibles et autres terreurs de la dette publique … les postures moralistes et autres autarcies passéistes n’y changeront rien… ce qui fonctionne vraiment s’inscrit dans le paradigme de l’humain sur la terre.
Les mères et ta terre, une réalité, un cadre qui tarde à s’imposer aux esprits les plus craintifs, mais qui nous invite à revenir au monde, là juste au bout de nos doigts … la joue d’un enfant, l’odeur d’un iris, le chant du vent, la fraîcheur d’une algue, le goût d’une pêche …
Mères du monde venez danser, nous sommes tous les mères …
“Baila mi mama
Suenan los tambores de la rebelion
Suena mi pueblo suena la razon
Lagrimas de oro
Suena mi pueblo suena la razon
Suena el guaguancon
Tu no tienes la culpa mi amor
Lagrimas de oro…”